Composition fibreuse des produits d’hygiène papier
Le fabricant dispose de sa « recette » papetière à partir d’un choix de fibres en fonction du type de produit à fabriquer :
Pour les produits qui exigent avant tout une bonne résistance, comme les articles d’essuyage à usage unique, on pourra utiliser surtout des fibres longues des résineux.
Lorsqu’il faudra privilégier la douceur, comme dans le cas des mouchoirs à usage unique, on pourra avoir davantage recours aux fibres courtes des feuillus.
Le fabricant pourra également rechercher le meilleur compromis résistance/douceur selon un mélange choisi de fibres longues et de fibres courtes.
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Les fibres de cellulose sont des fibres neuves ou des fibres ayant déjà été utilisées issues de papiers récupérés ou d’un mélange. Le fabricant choisit ses fibres (composition fibreuse) selon le produit final à fabriquer. Ainsi à procédé de fabrication de base identique, on rencontrera des ouates de cellulose différentes d’un produit à l’autre, d’un fabricant à un autre, en fonction de sa composition et de l’usage final du produit.
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Malgré les idées préconçues sur le sujet, on ne coupe pas d’arbre dans l’intention de produire du papier-toilette. Le papier-toilette est fabriqué à partir de chutes de scieries (venant du bois d’oeuvre destiné à la menuiserie, l’ameublement, la construction) ou de coupes d’éclaircies en forêt lorsqu’il s’agit de fibres vierges, sinon il est composé de fibres recyclées. Il est donc faux d’établir un parallèle entre consommation de papier-toilette et déforestation.
Les fibres vierges utilisées sont issues de forêts gérées durablement, faisant très souvent l’objet d’un plan de gestion forestière certifiée via par exemple la certification PEFC ou FSC.
Les fibres recyclées disposent également de leur propre certification PEFC ou FSC. Pour les papiers d’hygiène, on utilise des vieux papiers spécifiques tels que les papiers de bureaux.